Aussi convoitée que crainte, la mer dispense d’une source inépuisable de merveilles à découvrir. De ce fait, pour apprécier toute l’étendue de sa grandeur, l’observation reste le mot clé. Plongeons ensemble de la surface aux fonds marins !
L’océan, poumon de notre planète !
Quand on pense océan on pense instinctivement à l’océan Atlantique, Pacifique ou encore Indien, mais en réalité il n’existe qu’un seul Océan Mondial qui parcours l’ensemble de la Terre ! Cet océan recouvre 70% de la surface du globe et représente 97% de l’eau sur la planète. Outre sa superficie, l’océan est tout simplement indispensables au bon fonctionnement de notre planète et sans lui il n’y aurait pas de vie (rien que ça…).
Les 3 missions fondamentales
- Il nous permet de respirer
La moitié de notre oxygène provient de l’océan. Cela est possible grâce à la photosynthèse réalisée par des milliers de petits organismes végétaux et en particulier le phytoplancton, premier producteur de l’océan. En bref, l’océan est tout simplement le premier poumon de notre planète, bien devant les forêts !
- Il nous nourrit
C’est simple, il y a plus de vie dans l’océan que n’importe où ailleurs sur Terre. L’océan abrite plus de 230 000 espèces répertoriées, mais il est estimé que plus de la moitié de la biodiversité de l’océan n’a pas encore été découverte… Environ 80 % de l’océan n’a pas encore été exploré, ça laisse une sacrée marge à l’inconnue !
- Il nous protège du réchauffement climatique
L’océan joue un rôle fondamental dans la régulation du climat : il est capable de stocker 94 % du carbone de la planète. Il est beaucoup plus efficace que les continents, la glace ou l’atmosphère pour contrôler la température terrestre ! 30 à 50 % du CO2 émit par l’Homme aurait déjà été capturé par l’océan. Toutefois, cette absorption de l’excès de chaleur anthropique à un prix : l’océan se réchauffe et s’acidifie et cela à un impact catastrophique sur la vie marine, notamment sur nos producteurs primaires grâce auxquels nous respirons, et sur sa dynamique en général. D’où l’importance de le préserver !
Cette oasis de vie est donc une ressource majeure pour nourrir les populations : c’est plus de 3 milliards d’individus qui sont nourris grâce à l’océan.
Zoom sur quelques mammifères marins présents en mer d’Iroise
Vous l’aurez compris, la richesse de la biodiversité marine est incontestable. Parmi les nombreuses espèces que la mer d’Iroise abrite, les mammifères marins sont incontestablement les plus remarquables à observer. Alors sortez vos jumelles et baladez vous en bord de mer, vous aurez peut-être la chance d’en apercevoir un !
C’est quoi un mammifère marin ?
Tout comme les poissons, les mammifères marins vivent dans l’eau. mais contrairement à eux, ils ont des poumons comme les mammifères terrestres et respirent à la surface de l’eau. Leur sang est chaud, ce qui permet de maintenir leur température internet constante, ils portent leur petit dans leur ventre, mettent bas et allaitent.
Les herbiers de zostères
Sur le littoral de la commune, les amateurs de plongée pourront découvrir des prairies de zostères marines proche des plages de Kerhornou et Illien
C’est quoi la zostère marine ?
Contrairement à son apparence, la zostère marine (Zostera marina) est une plante à fleurs marine et non une algue. Même si elle produit des fleurs, son principal mode de reproduction est asexué via ses rhizomes. Elle se développe sur des sédiments meubles, graveleux, sableux ou vaseux où elle peut se fixer grâce à ses racines et forme ainsi des herbiers.
Les herbiers marins en plus d’offrir un paysage sous-marin magnifique assurent de multiples services écologiques et c’est pourquoi ils sont très protégés :
- Se sont des organismes photosynthétiques capables de capturer le CO2 et produire de l’Oxygène ;
- Se sont des habitats qui foisonnent de vie : refuge, zone de frayère et bien sûr source de nourriture. En Bretagne on compte plus de 500 espèces y vivant !
- Ils permettent de stabiliser les fonds grâce à leurs racines, ils atténuent la force des courants par leur feuilles et protègent le littoral de l’érosion.